sylvie EGRET
Compositeur pour le Film : courts, moyens, long-métrages et documentaires.
Compositeur pour Compagnies de Théâtre et de Danse.
Compositeur et Producteur de musiques électroniques sous le nom de YBRID. (IDM & Industrial Techno)
Influences : Danny Elfman, Einstürzende Neubauten, Charlie Clouser, Dead Can Dance, Philip Glass, Hans Zimmer, NIN, Ministry, Terrorfakt, Bruno Coulais, Tan Dun..….
Installée en Basse Normandie, dans la Baie du Mont St Michel, Sylvie Egret est plus connue nationalement et internationalement sous le pseudonyme Ybrid dans le milieu électronique industriel.
Après un cursus de formation de guitariste classique au conservatoire, puis guitariste électrique dans un groupe de rock alternatif (1ère partie d’Iggy Pop, Ben Harper, Printemps de Bourges.....), elle s’approprie rapidement les nouvelles technologies et intègre l’informatique comme un outil de création musicale à part entière.
Début des Lives Acts en 1999, puis le son se radicalise au fil des pérégrinations auditives.
Elle crée son propre label Ark-Aïk où arrive la première référence en 2004.
Poussée par le désir de ne pas s’enfermer dans un style en particulier, elle développe des projets parallèles, en résidence avec les instruments des frères Baschets, composant des bandes son pour des Compagnies de Danse et Théâtre, élaborant la BO pour le film de Murnau, Nosferatu, à la demande de UWE dans le cadre de Electronic Cinéma, ou développant le projet Silencio de Metem, en collaboration avec la chanteuse et comédienne Camille Hamel aka Myù-K.
Puis elle consacre une année entière à composer les 3 actes du « Requiem Ex Machina », Opéra électronique mettant en place sur scène un orchestre philharmonique et on y retrouve également Camille Hamel en tant que chanteuse soprano dramatique.
Largement influencée par les compositeurs de mouvement minimaliste américain, on retrouve dans certains passages du « Requiem Ex Machina » le travail sur les cellules musicales comme dans la musique de Steve Reich, Terry Riley ou Philip Glass.
Se dirigeant vers un travail de musique de film et de spectacles vivants, elle se lance de plus en plus vers des créations portées par l’imaginaire.
L’esthétique de la musique de Sylvie Egret est basée sur les couleurs de la musique électronique industrielle, une harmonie tonale, une présence d’un aspect mélodique certain dans les cellules qu’elle utilise.
Sa musique procède d’abord d’une écriture instrumentale ou orchestrale auquel se superposent des matériaux sonores purement synthétique. Ces sons sont joués par les instruments de musique, déformés et utilisés à l’extrême. Ce matériau sonore à la couleur à la fois classique et urbaine constitue la spécificité de l’écriture de cette compositrice.