Décès de Francis Lai

 

 

Chères toutes et tous, Notre cher Francis Lai, s’en est allé.. Lui qui nous avait fait tant rêver, avec ses mélodies douces et sentimentales..Ses bada bada… Love Story.. Bilitis. 
Francis Lai, l’inventeur de la mélodie d’amour qui comme l’amour se passe souvent des mots, est parti rejoindre Yves Montand et Pierre Barouh..

Bien tristement vôtre 

Béatrice Thiriet
Secrétaire générale de l'Ucmf

 

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Au fond de mon jardin, j’ai un olivier que j’ai baptisé « Francis ».
Bien entendu, Francis a validé l’appellation non contrôlée, et bien que le climat
de la banlieue Parisienne ne soit pas celui de Nissa la Bella, patrie
chérie de Francis, il est fringant finalement, mon olivier.

En 1982, je n’étais pas peu fier de monter au dernier étage chez Francis qui avait accepté de me recevoir avec bienveillance comme il l’a toujours fait pour tous les jeunes compositeurs.
Son studio était impressionnant, en face de la tour F.L. comme il aimait signer
ses sms..
Bien des années plus tard, nous nous sommes retrouvés au festival de musique de film d’Auxerre et nous sommes devenus amis pour la vie.
Nous nous sommes envoyés des photos de bouteilles d’huile d’olive, une de ses passion, à chaque fois que je voyageais je n’oubliais jamais, il y a quatre jours encore..c’était devenu un rituel.

J’ai tellement aimé lui faire des blagues, lui enregistrer une version de son thème de « la maison de toutou » façon Rachmaninov, lui rendre hommage au concert du festival de cinéma de La Rochelle en arrangeant « un homme et une femme » façon Supertramp pour le surprendre, ou faire jouer ses mélodies par un duduk qui a pourtant si peu de notes alors que ses thèmes en ont tant.

Il a toujours répondu présent, quand je lui ai demandé d‘être le parrain de ma classe du conservatoire de Paris 12, il a reçu mes élèves toujours avec cette incroyable bienveillance et ce sourire d’éternel ado avide d’entendre des nouveautés, et toujours inaltérable, cet humour de chaque instant transcendé par son accent chantant du pays Niçois.

Nous avons bien rigolé lors de nos dîners avec Bruno Coulais, il aimait tellement la nourriture Japonaise, le Japon, pays où il était une star absolue
plus vénéré qu’Alain Delon lui même !
Il était le roi du Honda Dax, cette petite moto sur laquelle il se déplaçait, arpentant les rues de Paris..

Tu vas nous manquer sévèrement Francis, à nous tous, compositeurs, musiciens, mélomanes, romantiques à travers le monde...
Tu vas manquer au cinéma, à Claude qui est orphelin de son âme sœur.

Merci de m’avoir fait l’honneur d’être ton ami, je n’ai pas connu de personne
meilleure que toi.
Tous les compositeurs qui aiment tes merveilleuses mélodies garderont toujours en tête ces quelques notes que tu arrivais si bien à agencer.

Bon voyage au pays des Oliviers.

ton ami Jean-Michel Bernard

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	Chères toutes et tous, Notre cher Francis Lai, s’en est allé.. Lui qui nous avait fait tant rêver, avec ses mélodies douces et sentimentales..Ses bada bada… Love Story.. Bilitis.  Francis Lai, l’inventeur de la mélodie d’amour qui comme l’amour se passe souvent des mots, est parti rejoindre Yves Montand et Pierre Barouh.. Bien tristement vôtre  Béatrice Thiriet
	Adieu Francis. Bon voyage. Il n’y avait personne plus gentil que toi. Te connaître à été un honneur. Jean-Michel Bernard
	Merci cher Francis de m'avoir montré la voie il y a 35 ans avec autant de générosité. Je te dois tellement... Merci de nous avoir aidé à faire grandir l'UCMF avec autant de gentillesse et d'avoir toujours été présent aux côtés des jeunes compositeurs pour défendre une certaine idée de la musique de film. Merci enfin et surtout pour ta musique qui te ressemble tant.   Patrick Sigwalt
	Francis Lai est mort ce soir. Il devait être le prochain portrait de la collection "Bandes Originales" ! Triste, très triste nouvelle... Prelightfilms
	Francis... Merci. Merci pour ta musique, ton talent, ta grande modestie et mélodies éternelles... Merci d'être l'homme délicieux que tu étais dans la vie, tu vas nous manquer. Je pense à ta famille, à la tendresse et bienveillance que tu partageais si volontiers, à ta fidèle amitié et au fameux restaurant italien où nous devions nous retrouver. Bon voyage, immense musicien... chabadabada Hélène Blazy
	Tellement, tellement triste Elisabeth Anscutter